samedi 23 mars 2013

Mali: la mort d'Abou Zeid confirmée grâce à des tests ADN

L'Elysée confirme: Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'AQMI, a bien été tué lors d'opérations menées par les armées française et tchadienne au Nord Mali.

Le journal Le Monde affirme ce samedi matin, de sources officielles, qu'Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaida au Maghreb islamique, a bien été tué lors des opérations menées par les armées française et tchadienne au nord du Mali, dans l'adrar de Tigharghar. 


Le président tchadien Idriss Déby avait annoncé la mort du terroriste dès le 1er mars. Abou Zeid aurait été tué lors d'affrontements dans le massif des Ifoghas qui avaient alors opposé les islamistes aux troupes tchadiennes et françaises. Mais Paris n'avait pas confirmé. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait prudemment déclaré que sa mort était "probable", le 11 mars dernier.

L'Elysée a confirmé l'information aux alentours de 14 heures ce samedi. Le président François Hollande "confirme de manière certaine la mort d'Abdelhamid Abou Zeid survenue lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au nord du Mali, à la fin du mois de février", a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
"Cette disparition de l'un des principaux chefs d'Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel", ajoute la présidence de la République.

L'un des chefs les plus radicaux d'AQMI

Le corps d'Abou Zeid aurait été identifié il y a quatre jours déjà par les autorités algériennes au moyen d'analyses ADN demandées par Paris. Alger disposait de fragments d'ADN familiaux qui ont permis que soient menés ces tests.

Né il y a 46 ans dans l'oasis de Tougourt, à 600 km au sud d'Alger, Abou Zeid devient membre à 24 ans du comité local du Front Islamique du Salut (FIS). Il bascule ensuite dans la lutte armée fin 1991. C'est en 2003, lors du spectaculaire enlèvement de 32 touristes européens par ce qui était encore le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) dans le grand sud algérien, qu'Abou Zeid apparaît pour la première fois, en tant qu'adjoint du chef des ravisseurs, Abderazak le Para, détenu en Algérie.

L'émir dont le vrai nom est Mohamed Ghdiri, a aussi été à l'origine de l'enlèvement des sept employés d'Areva et de Satom, dont cinq Français, sur le site d'Arlit au Niger, en septembre 2010.

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