Avec notre envoyé spécial à Bamako
La haute hiérarchie de Serval affirme que le basculement dans une guerre de type asymétrique était anticipé. « On a beaucoup fragilisé nos adversaires et ils ne peuvent plus combattre sur le même terrain que nous. D’où ces moyens de contournement », explique un haut gradé français. Le basculement c’est la guerre de rue, le recours aux mines et les attentats-suicides.
Face à cette menace en milieu urbain, les contingents français et africains soutiennent qu’ils veillent à ce que l’emploi de la force soit le plus maîtrisé possible, afin d’éviter les pertes civiles. Il faut tout surveiller. Une moto, un jeune avec un âne peuvent être dangereux. Le renseignement est donc crucial.
De ce côté, la population à Gao livrerait au quotidien des informations sur les mouvements de combattants islamistes. Les militaires français sont satisfaits des barrages érigés par leurs homologues maliens.
Au sein de la Misma, l’expertise des uns et des autres est également sollicitée, pour cette nouvelle phase de la guerre. Les soldats nigérians, par exemple, ont l’habitude d’affronter en milieu urbain des membres de la secte islamiste Boko Haram. Il est également prévu que des éléments du génie sénégalais soient déployés à Gao pour des missions de déminage.
La haute hiérarchie de Serval affirme que le basculement dans une guerre de type asymétrique était anticipé. « On a beaucoup fragilisé nos adversaires et ils ne peuvent plus combattre sur le même terrain que nous. D’où ces moyens de contournement », explique un haut gradé français. Le basculement c’est la guerre de rue, le recours aux mines et les attentats-suicides.
Face à cette menace en milieu urbain, les contingents français et africains soutiennent qu’ils veillent à ce que l’emploi de la force soit le plus maîtrisé possible, afin d’éviter les pertes civiles. Il faut tout surveiller. Une moto, un jeune avec un âne peuvent être dangereux. Le renseignement est donc crucial.
De ce côté, la population à Gao livrerait au quotidien des informations sur les mouvements de combattants islamistes. Les militaires français sont satisfaits des barrages érigés par leurs homologues maliens.
Au sein de la Misma, l’expertise des uns et des autres est également sollicitée, pour cette nouvelle phase de la guerre. Les soldats nigérians, par exemple, ont l’habitude d’affronter en milieu urbain des membres de la secte islamiste Boko Haram. Il est également prévu que des éléments du génie sénégalais soient déployés à Gao pour des missions de déminage.
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