samedi 12 janvier 2013


Le Point.fr - Publié le  - Modifié le 

Les faits se sont déroulés vendredi soir, quelques heures après le lancement des opérations militaires.

«Le 11 janvier 2013, lors de la première phase de l’opération Serval [...] le lieutenant Damien Boiteux a été mortellement blessé alors qu’il était aux commandes de son hélicoptère Gazelle. Agé de 41 ans, pacsé et père d’un enfant, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France» a indiqué samedi le service d'information de l'armée.

«Le 11 janvier 2013, lors de la première phase de l’opération Serval [...] le lieutenant Damien Boiteux a été mortellement blessé alors qu’il était aux commandes de son hélicoptère Gazelle. Agé de 41 ans, pacsé et père d’un enfant, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France» a indiqué samedi le service d'information de l'armée. | AFP/SIRPAT






Un pilote de l'armée de terre, appartenant au 4e régiment d'hélicoptère des forces spéciales, a trouvé la mort dans l'intervention des forces françaises vendredi au Mali pour repousser les islamistes qui occupent le nord du pays, a annoncé samedi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, confirmant une information que nous donnions nous-mêmes samedi matin. 
Lancée vendredi après-midi sur ordre du président François Hollande, l'opération Serval, du nom d'un petit félin du désert, a été lancée par l'armée française en appui des forces maliennes pour "lutter contre des éléments terroristes" qui menacent, selon Paris, l'existence même du Mali.
Le chef de l'État a convoqué un conseil de défense samedi après-midi à l'Élysée pour évaluer une situation que Jean-Yves Le Drian a qualifiée de "grave", après s'être "rapidement détériorée ces derniers jours". "Il fallait réagir avant qu'il ne soit trop tard", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse aux côtés du chef d'état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud. La France avait envoyé une unité à Mopti, la ville menacée par l'avancée des rebelles et qui constitue un verrou important sur la route de la capitale, Bamako, avant l'intervention aérienne de vendredi, a précisé le ministre. Des frappes aériennes françaises ont encore eu lieu "cette nuit et ce matin" contre des concentrations d'islamistes au Mali, a-t-il précisé. 

"Il n'y a aucune participation d'autres forces"

Au cours de la première mission menée vendredi après-midi, un pilote français a été mortellement blessé. Selon l'état-major, les avions de chasse venaient du Tchad, où la France participe à l'opération Épervier, tandis que les appareils de surveillance ont décollé du Sénégal, où la France compte en permanence quelques centaines de militaires. "On est dans une phase de montée en puissance, y compris directement de la métropole" où sont stationnés les avions de chasse dernier cri, les Rafale, a expliqué l'amiral Guillaud.
La France a été, dans un premier temps, la seule puissance étrangère impliquée dans cette opération, à la demande du Mali. "Il n'y a aucune participation d'autres forces", a dit Jean-Yves Le Drian. "C'est une réponse de la France à une demande urgente du Mali, appuyée par les chefs d'État des pays voisins", a ajouté le ministre, qui a précisé avoir notamment reçu le "soutien total" de son homologue américain, Leon Panetta.
REGARDEZ Jean-Yves Le Drian annonçant la mort du pilote français, samedi matin :


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire